Le gouvernement et des agences de placement visent à insérer 100 000 jeunes par la voie de l’apprentissage. Cette mesure répond à une double problématique : chômage des jeunes et besoin de main-d’œuvre qualifiée dans plusieurs secteurs.
Le sous-emploi progresse malgré les créations
Deux tiers des nouveaux emplois créés en 2025 sont jugés précaires ou mal rémunérés. Beaucoup concernent des postes sans couverture sociale ou avec des horaires instables, en particulier en zone rurale.
282 000 emplois créés entre T1 2024 et T1 2025
La majorité des nouveaux emplois sont concentrés en milieu urbain, tandis que le monde rural continue de perdre des postes, notamment dans l’agriculture. Cette dynamique illustre les disparités territoriales du marché de l’emploi.
Investissement industriel chinois dans le textile
Un groupe chinois a lancé deux unités de production textile à Skhirat et Fès avec un investissement de plus de 2 milliards de dirhams. Cela générera environ 7 000 emplois directs, renforçant la souveraineté industrielle du pays.
Une croissance de 4,8 % au premier trimestre 2025
Portée par les secteurs de l’agriculture, du BTP, de l’industrie et du tourisme, l’économie marocaine enregistre un net rebond en début d’année. Ce chiffre montre une résilience malgré les aléas climatiques persistants.
Soft skills et marque employeur, leviers d’attraction
Les entreprises doivent désormais mettre en avant des environnements de travail sains, transparents et motivants. Les candidats recherchent des employeurs soucieux du bien-être et de la progression personnelle, autant que du salaire.
Les métiers manuels et techniques en forte croissance
Les métiers dits « new collar » (techniciens, agents de maintenance, cybersécurité, IA) progressent rapidement. Ces emplois, souvent accessibles sans diplôme universitaire, sont plébiscités pour leur stabilité, leur rémunération et leurs perspectives d’évolution.
Mutations du travail à l’horizon 2030
Le rapport Future of Jobs prévoit des millions de suppressions et créations de postes dans le monde. Au Maroc, seuls 54 % des employeurs disposent actuellement de plans de formation pour aider leurs salariés à évoluer avec les nouvelles exigences du marché.
Le CESE alerte sur l’essor des emplois atypiques
Le Conseil économique, social et environnemental constate une forte croissance des formes d’emploi non conventionnelles (freelance, plateformes numériques). Il alerte sur la précarité de ces statuts et appelle à une réforme urgente du Code du travail pour mieux les encadrer.
Recruter au Maroc en 2025 : attentes, défis et pénurie de profils
Le taux de chômage diminue, mais les entreprises peinent à recruter en raison d’un décalage entre les profils disponibles et les postes à pourvoir. Les candidats exigent davantage de flexibilité, et les entreprises doivent s’adapter à ces nouvelles attentes pour rester attractives.