La majorité des nouveaux emplois sont concentrés en milieu urbain, tandis que le monde rural continue de perdre des postes, notamment dans l’agriculture. Cette dynamique illustre les disparités territoriales du marché de l’emploi.
Investissement industriel chinois dans le textile
Un groupe chinois a lancé deux unités de production textile à Skhirat et Fès avec un investissement de plus de 2 milliards de dirhams. Cela générera environ 7 000 emplois directs, renforçant la souveraineté industrielle du pays.
Une croissance de 4,8 % au premier trimestre 2025
Portée par les secteurs de l’agriculture, du BTP, de l’industrie et du tourisme, l’économie marocaine enregistre un net rebond en début d’année. Ce chiffre montre une résilience malgré les aléas climatiques persistants.
Soft skills et marque employeur, leviers d’attraction
Les entreprises doivent désormais mettre en avant des environnements de travail sains, transparents et motivants. Les candidats recherchent des employeurs soucieux du bien-être et de la progression personnelle, autant que du salaire.
Les métiers manuels et techniques en forte croissance
Les métiers dits « new collar » (techniciens, agents de maintenance, cybersécurité, IA) progressent rapidement. Ces emplois, souvent accessibles sans diplôme universitaire, sont plébiscités pour leur stabilité, leur rémunération et leurs perspectives d’évolution.
Mutations du travail à l’horizon 2030
Le rapport Future of Jobs prévoit des millions de suppressions et créations de postes dans le monde. Au Maroc, seuls 54 % des employeurs disposent actuellement de plans de formation pour aider leurs salariés à évoluer avec les nouvelles exigences du marché.
Le CESE alerte sur l’essor des emplois atypiques
Le Conseil économique, social et environnemental constate une forte croissance des formes d’emploi non conventionnelles (freelance, plateformes numériques). Il alerte sur la précarité de ces statuts et appelle à une réforme urgente du Code du travail pour mieux les encadrer.
Recruter au Maroc en 2025 : attentes, défis et pénurie de profils
Le taux de chômage diminue, mais les entreprises peinent à recruter en raison d’un décalage entre les profils disponibles et les postes à pourvoir. Les candidats exigent davantage de flexibilité, et les entreprises doivent s’adapter à ces nouvelles attentes pour rester attractives.
Les tendances RH 2025 : IA et réinvention des compétences au Maroc
79 % des DRH considèrent l’intelligence artificielle essentielle à la stratégie RH, mais 60 % ne disposent pas encore d’un plan clair pour l’intégrer. En parallèle, près de la moitié des compétences actuelles devront être réajustées d’ici 2030 pour répondre à l’évolution du marché.